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Jounal de bord d'un séjour de trois mois au Brésil, basé à São Paulo. Par Louis Blanchard.

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8.3. 25 janvier 2007 – Itacaré - Une journée à Jeribucaçu

Incansavel Joao sobe sobre um coqueiro 

Notre dernier jour de plage, le 25 janvier, est à Jeribucaçu. Elke et João nous accompagne là-bas ! C’est une journée bien animée ! João a un surplus d’énergie hors du commun aussi je décide de l’user un peu… déjà, la randonnée d’une heure à l’aller commence à entamer sa fatigue… en arrivant là-bas, on lui demande de nous montrer comment il grimpe aux cocotiers, puis je vais jouer dans les vagues avec lui pendant au moins une heure à deux reprises ! Entre temps nous allons nous baigner, Désirée, João et moi dans la petite rivière qui se jette dans l’océan, et en profite pour lui en faire voir de toutes les couleurs, le poursuivre en courant, lui demander si « lui aussi arrive à respirer sous l’eau » (il a vraiment essayé !), organiser un concours d’apnée, bref, tout un ensemble d’activités qui font que moi aussi je me fatigue pas mal. Le clou de la journée sera son enterrement jusqu’au cou, puis le mien parce que ça m’a aussi donné envie !

Au retour dans le bus, le pauvre avait les yeux grands ouverts fixant le vide… Quelques heures plus tard, nous allons dîner avec Elke et Luis Carlos, et ce dernier me confie avec remerciements qu’il n’a jamais vu João dans un état pareil de fatigue ! Ce dîner joyeux marque la fin de notre mois de vacance ! Que de belles choses vues ! Paysages montagneux, fleurs, plages, cocotiers, mer dont les tons changent au cours de la journée, passant du vert au bleu… Il nous faut désormais rentrer car Désirée reprend ses cours la semaine suivante et aussi car le Carnaval approche !

 

8.2. 17-24 janvier 2007 – Les plages paradisiaques d'Itacaré

 

Les retrouvailles avec Luis Carlos m’entraînent à retrouver le petit João, 8 ans, et à rencontrer sa femme Elke, une jeune allemande de 28 ans originaire de la région de Stuttgart. Nous découvrons également le petit Taio, 1 an et demi, fils des deux adultes supra-cités ! Nous nous retrouvons chaque soir pour l’apéritif après une bonne journée de plage !

 

Les plages ! à Itacaré elles sont merveilleuses. Difficile de dire si je les préfère à celles de Boipeba, qui s’étendent sur des kilomètres. Dans la région d’Itacaré, on compte en tout treize plages. Six d’entre elles sont à proximité de la ville, la plus éloignée étant la très jolie plage de Prainha à laquelle on accède après une heure de marche dans la mata atlântica. Elle sera notre choix trois jours durant, en poussant un peu plus loin le troisième jour jusqu’à la praia São José, où se trouve l’EcoResort d’Itacaré !

Les deux jours suivant nous restons sur les plages plus proches de la ville : Praia da Ribeira, do Rezende. Nous étions sortis la veille pour aller danser le forró, danse populaire du Nordeste. J’ai épaté Désirée en l’entraînant pendant quelques chansons ! Moi-même n’y croyais pas !

 

Nous consacrons ensuite trois jours à la plage d’Engenhoca, à laquelle nous accédons par bus pendant vingt minutes puis à pied pendant quarante-cinq minutes. Les vagues se forment avec une régularité impressionnante. J’y croise par hasard Irado, une connaissance d’il y a deux ans qui m’avait amené ici pour surfer, et il me prête son long-board ! Je peux enfin m’initier au surf sur des vagues petites mais faciles à prendre : quel bonheur !

 

8.1. 16 janvier 2007 – Voyage laborieux jusqu'à Itacaré

 

Le 16 janvier nous quittons Boipeba à 6h en bateau pour nous rendre à Torrinhas, où le bus suicidaire sur une route chaotique nous déposera à Nilo Peçanha. De là, nous prendrons le bus originaire de Valença jusqu’à Ubaitaba, où nous enchaînerons, enfin, avec le bus direct pour Itacaré ! A vol d’oiseau, Boipeba-Itacaré fait environ 80km. En bateau puis bus, ils se transforment en 20+7+12+53+6+46 = 144km … parcourus difficilement en onze heures !!!

Moyenne : 13 km/h ! Pas mal !

 

Nous arrivons enfin à 17h à Itacaré où nous nous rendons en direction de la « Suite Rezende », la petite maison que Luis Carlos, mon ami natif d’Itacaré rencontré il y a deux ans lors de mon séjour dans cette même ville, loue aux touristes ! Je l’avais averti de longue date de notre présence, et comme pas prévu, la « suite » (comprendre chambre avec salle de bain) qui possède une joli balcon est occupée par des Brasilienses (de Brasilia)… Luis Carlos s’excuse mais chaque jour ces gens-là prolongent leur séjour d’une journée supplémentaire ! Nous allons donc dans la chambre voisine qui n’a pas de fenêtre et nous y passerons quatre nuits ! Luis Carlos est vraiment gêné, il a vraiment voulu nous garder la bonne chambre, à tel point qu’il y avait déplacé une télé pour nous ! Tout fini par se résoudre et comme dit Désirée, c’est rassurant de n’avoir pour préoccupation que celle de vouloir changer de chambre !

 

7.2. 10-16 janvier 2007 – Ilha de Boipeba

 

L’île de Boipeba est entourée par le Rio do Inferno et l’océan. Un banc de sable permet de traverser les 30 mètres de la rivière qui séparent l’île de Tinharé de l’île de Boipeba. Sur les deux îles, le littoral est exclusivement occupé par des « fazendas de coco », c'est-à-dire de la culture de noix de coco… Ce sont donc des milliers de cocotiers sur des dizaines de kilomètres que l’on peut voir en marchant le long des plages.

 

Que faire et que voir à Boipeba ? C’est simple, marcher le long de la plage, poser sa serviette, se baigner, lire, dormir… les plages sont presque désertes si l’on marche une vingtaine de minutes. Pour rejoindre le minuscule village de pêcheur de Moréré, au Sud-est du village de Velha Boipeba, où se concentre la majorité des touristes, il faut marcher sur une dizaine de kilomètres facilement parcourus en deux heures. Nous passons alors par quatre plages séparées par des « morros », des collines de rochers recouverts par la « mata atlântica », la végétation atlantique. Nous découvrons ainsi les plages de Boca da Barra, proche de Velha Boipeba, puis l’extraordinaire plage de Tassimirim jouxtée à la plage da Cueira. Nous arrivons ensuite à la plage de Moréré, protégée par une barrière de corail.

C’est dans les piscines naturelles de cette barrière de corail que nous faisons une excursion en bateau. Le lancer de chair de pastèque attire les poissons aux couleurs vives. Nous sommes à 1 km de la plage et j’ai pied jusqu’à la ceinture. En arrivant sur le site, nous voyons cette petite cabane en bois flottant sur l’eau. C’est un bar, mais aujourd’hui il ne fonctionne pas ! Eduardo, notre guide, nous informe que certains couples ont déjà loué le bar pour y passer la nuit. Ça doit être quelque chose !

 

Nous passons en tout six nuits à Boipeba, un séjour très agréable et reposant au cours duquel nous decouvrons un nouveau jus de fruit : le cacao ! Il est fait avec la pulpe blanche de l’intérieur de l’écosse du cacao et qui entoure les fèves de cacao. C’est absolument délicieux !

 

7.1. 10-16 janvier 2007 – Ilha de Boipeba - Arrivée

 

L’île de Boipeba se situe au Sud de l’île de Tinharé, où se trouve le touristique petit village de Morro de São Paulo. J’avais été à Morro de São Paulo il y a deux ans mais n’avait pas profité de l’excursion à Boipeba. Pourtant, les excurcionistes en avait loué la beauté, mais un virus m’avait cloué au lit pendant 2 jours. Cette année donc, je ne voulais pas manquer Boipeba, et plutôt qu’une excursion, un séjour. En outre, après notre séjour à la Chapada, nous préférions le calme et la tranquillité de ce petit village de pêcheur plutôt que l’agitation nocturne (« a balada ») de Morro de São Paulo. En arrivant à Boipeba après 1h30 de bateau, il nous faut chercher une pousada, car malgré notre bonne volonté, nous avons été incapable de réserver une chambre par avance. Bien nous en a pris en fin de compte, car après une nuit passée dans une pousada non satisfaisante, nous déménageons pour la flambant neuve « Pousada Estrela do Mar ». Oh, elle n’avait rien d’extraordinaire, ça restait une pousada à 60 reais la nuit, mais la chambre était bien plus spacieuse que l’autre et il y avait deux fenêtres et un balcon. Très important pour passer une nuit aérée par un faible courant d’air naturel plutôt que par le ventilateur !

 

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